Il y a 76 ans, les femmes devenaient « électrices et éligibles comme les hommes » suite aux travaux du Conseil National de la Résistance et à la signature de l’ordonnance par le général De Gaulle. Cette lutte des femmes fut longue et intense. À de multiples reprises, le Sénat rejeta les projets de loi pour le droit de vote des femmes (1919, 1925, 1932 et 1935).

C’est à partir de la fin de la première guerre mondiale, en 1919, que les femmes réclament le droit de vote. Après avoir travaillé pour remplacer les hommes partis sur le front, elles revendiquent l’absence d’égalité entre hommes et les femmes dans l’accès à la citoyenneté. Le mouvement « Les suffragettes » était lancé et la lutte continue jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Finalement, le 21 avril 1944, après la Finlande, la Norvège, le Danemark, l’Islande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, le Royaume-Uni… la France finit par réagir. Et le 29 avril 1945, les femmes votent pour la première fois, lors du premier tour des élections municipales. Par la suite, en 1946, 33 femmes sont élues et siègent à la première assemblée constituante mise en place par le général De Gaulle.

Aujourd’hui, cette date reste un symbole de la lutte pour l’égalité entre les femmes et hommes. Les mouvements féministes de l’époque montrent l’importance d’agir pour affirmer les droits des femmes et réduire les inégalités. D’autres étapes restent à accomplir…

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